Toutes les annonces publiées via Google ne sont pas toutes fiables. Vous l’avez surement remarqué.
Depuis 2016, l’enseigne a entrepris des actions pour éliminer pour de bon ces mauvaises annonces et ainsi rendre les visites sur le Net plus sécurisantes pour les utilisateurs. Car les violations de la politique publicitaire ne cessent d’augmenter et à une vitesse ahurie qui plus est.
2017, l’année du nettoyage
Scott Spencer, le Directeur de la gestion des produits de Google a écrit :
« Après avoir élargi notre politique contre le contenu dangereux et dérogatoire en avril 2017 pour couvrir d'autres formes de discrimination et d'intolérance. Nous avons supprimé les publicités Google de 8 700 pages qui violaient la politique élargie ».
Ceci montre l’ampleur des sites malveillants qui sévissent sur le net. Et le travail qui attend encore la marque pour parvenir à ses fins.
Google n’attend pas le printemps pour nettoyer ses propriétés. Pour l’année 2017. Il a affirmé avoir supprimé plus de 3,2 milliards d’annonces non conformes à ces politiques publicitaires. Ce chiffre a presque doublé. Si on le compare avec celui de 2016, 1,7 milliard de fausses annonces supprimées.
Ces chiffres sont tout aussi importants, mais les logiciels et les sites malveillants trouvent toujours un moyen de contourner le système. Google redouble de prudence et de fermeté pour sa sécurité. Et celle des utilisateurs qui se trouvent presque dans chaque continent.
Intox, contenus extrémistes, logiciels malveillants et fraudeurs ont eu chacun leur lot. D’autres ont été bloqués ou même supprimés tandis que certains ont été mis dans une liste noire.
Le but étant d’éradiquer tout ce qui peut nuire au bon fonctionnement et à la bonne application des politiques mises en vigueur.
En une année, en 2017, Google a pu traquer une majorité de ceux qui défient les règles. Ils sont nombreux et n’hésitent pas à proposer ou à installer directement des logiciels regorgeant de virus qui mettent au bord du gouffre la sécurité des données et de la vie privée des utilisateurs.
Google a pu trouver 79 millions d’annonc
es qui redirigent les utilisateurs vers des sites proposant des logiciels malveillants. 66 millions d’annonces "trick-to-click". 48 millions d’annonces qui installent directement des logiciels malveillants sur les ordinateurs.
Outre les annonces, 400 000 sites ont également été détectés comme étant des sites qui proposent des logiciels malveillants.
Des escrocs dans le collimateur de Google
Les logiciels malveillants ne sont pas les seuls risques courus par les utilisateurs de cette marque. D’autres sites vont jusqu’à voler de l’argent. Si l’on fait trop confiance à ces sites à l’apparence douteuse.
Ces escrocs n’ont donc aucun scrupule à soutirer de l’argent en employant des domaines très proche aux marques officielles. Plusieurs éditeurs ont été pris en flagrant délit et 90 d’entre eux ont été bannis du réseau Google.
Pour démasquer ces éventuels escrocs, Google a concentré son travail sur 11 000 sites suspects. À part les 90 éditeurs, 650 sites ont également été bloqués.
De nouveaux contrôles de sécurité vont être mis en place concernant les vidéos et les éléments graphiques. Les contenus vont être étudiés de sorte que ceux qui sont dangereux ou inappropriés soient de suite supprimés. La monétisation de ces contenus va donc être interdite.
Depuis l’application de cette nouvelle politique, 320 000 éditeurs ont été supprimés. Ces derniers n’ont pas fourni les critères nécessaires pour passer au contrôle de sécurité mise à jour depuis 2017. 90 000 sites Web. Et 700 000 applications ont également été mis dans une liste noire pour les mêmes raisons.
Il y a également d’autres formes de malveillance sur le Web.
Les sites qui ne font que copier les contenus d’autres sites sont tout aussi nombreux. Google a repéré 12 000 sites Web qui dupliquent sans scrupule les écrits présents dans divers sites.
En 2016, il a pu en bloquer 10 000 sites et en 2017 le chiffrer a encore augmenté. Même si la marque travaille d’arrache-pied pour nettoyer la plateforme, les sites malveillants ne cessent de prendre de l’ampleur.
Entre-temps, une pénalisation a donc été infligée à ces 12 000 sites non conformes à la politique de Google.
7000 comptes Adwords ont également été suspendus pour avoir enfreint les conditions et les règles régissant les contenus d’actualités et les publicités.
Des actions plus sévères
Google s’est rendu compte qu’en agissant comme il l’a toujours fait. Les résultats resteront les mêmes. Il a donc annoncé qu’il a déjà mis en place de nouvelles conditions, de nouvelles règles pour chaque site, chaque publication, chaque annonce et chaque éditeur.
Pour cette nouvelle mise à jour, 28 nouvelles règles pour les annonceurs et 20 autres pour les éditeurs ont été rédigées et appliquées. Scott Spencer a renforcé cette déclaration en affirmant qu’ils ont mis à jour leur politique en vue de réglementer toutes les publicités et ainsi de vite repérer les produits non réglementés.
Le traitement de la toxicomanie et la réinsertion sont également des sujets sensibles pour Google. Il va donc établir un nouveau processus pour le traitement de ce domaine.
Chaque annonce ou publicité devra donc passer par une certification avant de pouvoir être publiée sur le Web.
Les produits financiers ne vont pas non plus être traités à la légère. Des restrictions et des contrôles doublés vont voir le jour cette année pour confiner et trier les publicités dans ce domaine.
Ces mises à jour ne prendront effet que le mois de juin 2018. Les instruments financiers concernés ici sont les Rolling Spot Forex, les options binaires, le spread betting, les crypto monnaies et les CFD.
Les annonces proposant la promotion de ces derniers vont de suite être stoppées et vont devoir attendre l’obtention d’une certification. Pour cela, les annonceurs vont suivre quelques étapes.
D’abord obtenir une License de l’autorité compétente du pays où ils vivent, puis une vérification se fera pour voir si l’annonce est vraiment conforme à la politique d’Adwords. Et enfin passer la vérification de la conformité aux exigences en vigueur relatives aux instruments financiers.
La route sera longue pour Google, mais la sécurité prime avant toute chose.
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