Google a récemment rebaptisé certains de ses principaux services publicitaires. Dans le même temps et afin de donner aux éditeurs des solutions plus conviviales tout en leur offrant des services unifiés, Google a apporté quelques modifications sur ces produits.
Google a remplacé Google Adwords par une solution appelée
Google Ads. Les suites DoubleClick et Analytics 360 sont regroupées sous le nom de Google Marketing Platform. Enfin, Doubleclick for Publishers (DFP) et Doubleclick Ad Exchange sont rebaptisés Google Ad Manager.
Qu’est-ce que Google Ad Manager ?
Google Ad Manager est une plateforme complète de diffusion d’annonces, conçue pour rationaliser la diffusion, la gestion et la monétisation des annonces. Pour ce faire, cette solution combine Doubleclick for Publishers et Doubleclick Ad Exchange.

Selon Google, cela permet de rapprocher ses plateformes publicitaires de manière plus simplifiée. Les services de Google sont les mêmes, c’est juste que tout est maintenant géré sous une seule et même plateforme.
Pour les éditeurs, le DFP et ses caractéristiques restent inchangés. Ces caractéristiques comprennent la gestion du rendement, la gestion des données, les outils d’optimisation, la sécurité, la surveillance du trafic, etc.
Comme son nom l’indique, avec la solution Google Ad Manager, les éditeurs disposent d’une plateforme de gestion unique pour tous les stocks et les différentes offres de programmes qui y sont exécutées.
Qu’en est-il de Google AdSense ?
Google AdSense est séparé de Google Ad Manager. Cela est principalement dû au fait que Google Ad Manager réunit les éditeurs et les annonceurs à haut rendement. Alors que AdSense est destiné aux petits et moyens éditeurs.
Google veut que les choses restent simples pour les petits et moyens éditeurs. C’est pourquoi il a été décidé de conserver un service distinct pour AdSense. En effet, Google AdSense ne nécessite pas beaucoup d’exigences aux éditeurs pour démarrer, alors que Google Ad Manager n’est pas facilement accessible à tous. Cependant, pour utiliser Google Ad Manager, les éditeurs doivent disposer d’un compte AdSense.
Comment débuter avec Google Ad Manager ?
Google Ad Exchange est souvent considéré comme la version premium de Google AdSense. Avec Google Ad Manager, les éditeurs ont accès à des marques publicitaires grand compte et à des outils d’optimisation avancés.
Pour les éditeurs, il existe deux façons de se connecter à Google Ad Manager :
Se connecter à la solution en utilisant un compte Google AdSense. Google examinera alors la demande de l’éditeur et approuvera si tout est conforme à ses exigences.
Sinon, l’éditeur doit travailler avec un éditeur certifié par Google et obtenir de celui-ci une invitation à rejoindre Google Ad Manager. Même dans ce cas, Google devra approuver l’éditeur.
Les deux versions de Google Ad Manager
Il existe en fait deux types de comptes Google Ad Manager : Ad Manager pour les petites entreprises (gratuit) et Ad Manager 360 (version payante). L’offre pour les petites entreprises a des fonctionnalités limitées, mais fonctionne bien pour les petites et moyennes entreprises.
Voici quelques-unes des principales différences entre les deux versions de Google Ad Manager.
Google Ad Manager pour les petites entreprises
Conçue pour les petites et moyennes entreprises, la version gratuite de cette solution publicitaire permet d’obtenir jusqu’à 150 millions d’impressions mensuelles d’annonces, à condition qu’elles ne soient pas en format vidéo. Attention toutefois, car ce chiffre baisse à 90 millions d’impressions mensuelles pour certains pays comme les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et augmente jusqu’à 200 millions d’impressions mensuelles pour certains pays comme la France, l’Allemagne, et les pays arabes.
La version pour les petites entreprises permet également d’accéder à un nombre décent de fonctionnalités, notamment l’accès à l’API, et à un nombre limité de rapports comprenant les impressions en vue active, l’historique, la portée et la diffusion.
Google Ad Manager 360
La version payante d’Ad Manager offre plusieurs fonctionnalités supplémentaires par rapport à la version gratuite, notamment des options vidéo avancées, un ciblage détaillé de l’audience et des blocs d’annonces autosuggérés.
Elle fournit également davantage de rapports, notamment sur les ventes futures, les impressions facturées, etc. Ad Manager 360 permet également de paramétrer le réseau de l’éditeur, de gérer les ads.txt et d’établir des liens avec Google Data Studio, un tableau de bord d’outils de reporting.
Vous bénéficiez également d’un accès direct à l’assistance Google si vous avez besoin d’aide pour configurer une campagne ou si vous rencontrez d’autres problèmes.
Fonctionnalités de Google Ad Manager
Avec autant de noms de produit similaires, Google Ads, Google AdSense, Google Ad Manager, pour n’en citer que quelques-uns, il peut être difficile de garder en tête la spécificité de chaque solution.
Google Ad Manager a beaucoup à offrir lorsqu’il s’agit de gérer votre publicité en ligne. Il existe plusieurs fonctionnalités que la plupart des entreprises trouveront utiles.
Les fonctions les plus utiles varient selon le type d’entreprise que vous avez, selon le produit ou service que vous essayez de vendre ou encore si vous vendez un espace publicitaire, et selon le nombre d’impressions que votre entreprise reçoit par mois.
Voici un bref aperçu des fonctionnalités et des avantages de l’utilisation de la solution Ad Manager :
Configuration et interface utilisateurs simples
Comme la plupart des autres services web de Google, Ad Manager a une interface simple et facile à comprendre.

Les fonctionnalités sont clairement identifiées dans la barre latérale gauche, aussi un didacticiel détaillé vous guide dans votre navigation dans l’interface.
Les données sont présentées sous forme de graphes faciles à comprendre, vous pouvez cliquer sur ceux-ci pour en savoir plus sur des ensembles de données spécifiques.
Ciblage d’annonces granulaires
Ad Manager permet également un contrôle de granularité des personnes qui peuvent voir les annonces ou des types d’annonces que vous souhaitez afficher sur votre site. Vous avez peut-être l’habitude de cibler des utilisateurs de téléphones mobiles lors dans vos publicités par exemple. Avec Google Ad Manager aussi, vous pouvez cibler de très petits sous-ensembles, tels que les utilisateurs de Firefox utilisant les versions 41 et supérieures par exemple.
D’autres options de ciblage sont également disponibles telles que :
- L’appareil de l’utilisateur, y compris téléphone, tablette, smartphone et les smart TV.
- Les navigateurs.
- Le fabricant d’appareils, notamment Apple, BlackBerry, Ericsson, HTC, et autres
- Langue et région des cibles.
- Le système d’exploitation.
- Connexion Internet ou opérateur mobile.
- La situation géographique de l’utilisateur.
Un ciblage personnalisé est également disponible. Ceci peut être utilisé pour cibler en fonction de valeurs clés personnalisées, de l’audience et des métadonnées de contenu, ainsi que de critères définis par le système, tel que la bande passante, l’emplacement géographique ou le système d’exploitation ou la combinaison de ces éléments.
Ad Manager prend en charge les équipes
Les équipes sont des groupes d’utilisateurs ayant des autorisations et des accès similaires au sein d’un compte éditeur chez Google Ad Manager. Par exemple, vous pouvez créer une équipe portugaise pour votre site portugais et lui donner accès aux annonceurs et aux critères qui s’appliquent à ce site.
Tout est documenté et enregistré avec soin dans Google Ad Manager, ce qui permet aux entreprises avec une organisation hiérarchique complexe d’organiser beaucoup plus facilement la gestion de leurs annonces et de faciliter le suivi de ces dernières, l’audit et la création de rapports pour chaque secteur d’activité.
Outils de reporting extrêmement détaillés
Il est essentiel de comprendre les données dont vous disposez pour créer des publicités attrayantes qui génèrent des profits.
Anciennement appelé « requêtes », le gestionnaire publicitaire de Google donne accès à un large éventail de types de rapports, y compris des modèles pour faciliter la création de rapports basés sur des données communes.
Quels bénéfices pour les éditeurs avec Google Ad Manager ?
De multiples fonctionnalités à choisir : Avec Google Ad Manager, les éditeurs peuvent choisir d’exécuter plusieurs campagnes de manière programmée.
Une concurrence accrue se traduit par une augmentation des revenus : dans l’environnement intégré fourni par la solution Ad Manager, les éditeurs peuvent avoir plus d’annonceurs en concurrence, ce qui augmente automatiquement leurs revenus. De plus, grâce à des méthodes d’enchères telles que les enchères ouvertes, les éditeurs peuvent proposer leur inventaire (espaces où sont diffusées les annonces sur un site) à de multiples partenaires demandeurs sans risquer de compromettre la sécurité.
Sécurité et gestion : Tout le monde dans le secteur de la publicité est conscient des fraudes publicitaires. Ces fraudes sont connues pour causer des problèmes aux éditeurs (comme l’altération de l’expérience client ou le fait d’être bannis par les de sites annonceurs). Toutefois, Google s’efforce de protéger les éditeurs contre ces fraudes. De plus, comme Google Ads gère l’inventaire et les paiements, les éditeurs n’ont pas à s’inquiéter sur cet aspect.
Intégrer les normes des IAB : Google implémente le fichier ads.txt de l’IAB Lab sur l’ensemble de la solution publicitaire pour lutter contre l’usurpation de domaine. De ce fait, les éditeurs restent protégés contre les injections d’annonces et autres pratiques malveillantes similaires.
Pour conclure, l’utilisation de l’Ad Manager peut sembler un peu intimidante de premier abord. Il y a toute une série d’outils et de nouvelles fonctionnalités à comprendre. Cependant, pour les entreprises qui gèrent plusieurs annonces ou qui souhaitent en avoir plus pour acheter ou vendre des annonces, c’est un outil inestimable.
zak daniel
Salut, d’abord merci pour l’article.
j’ai quelque questions 🙂
1- si j’ai bien compris:
adsense pour WEB, ADmob pour application, et adManager pour web et application???
Alors si j’ai une appli...