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Découvre le top des business angels francais

Publié le - Mis à jour le

Un Business Angel (ou BA) est une personne physique qui décide d’investir une partie de son patrimoine financier dans des sociétés innovantes. Souvent ancien entrepreneur lui-même, ses conseils et son carnet d’adresses sont généralement aussi précieux que les sommes qu’il peut apporter à la société. Ils peuvent réduire leur ISF en défiscalisant une partie des sommes investies.

 

Les Business Angels sont des passionnés de l’aventure entrepreneuriale qui investissent leur argent personnel dans de jeunes entreprises aux concepts novateurs. Ces particuliers, indépendants, peuvent financer un projet dans n’importe quel secteur d’activité à condition d’avoir une affinité avec l’entrepreneur, une bonne impression générale du projet et que la société présentée soit à fort potentiel de croissance.

 

Le Business Angel apporte son soutien financier à l’entrepreneur et il lui apporte également accompagnement, conseil et soutien tout au long du projet. Dans la plupart des cas, le Business Angel est plus âgé que l’entrepreneur. Il peut donc lui apporter les compétences acquises au cours de sa carrière professionnelle. Quand plusieurs Business Angels se réunissent pour investir dans un projet commun, les compétences se trouvent multipliées et l’accompagnement de l’entrepreneur encore plus riches d’enseignements.

 

La prise de participation du Business Angel au capital de l’entreprise financée est minoritaire pour laisser un maximum de liberté à l’entrepreneur et préparer au mieux les financements ultérieurs.

 

Bien souvent il n'aura qu'un rôle de conseil en tant que board member. Chaque Business Angel possède son faisceau de relations qui peut apporter notoriété et crédibilité au projet. Ces divers réseaux offrent la possibilité d’ouvrir des portes, qu’elles soient financières, relationnelles ou encore politiques.

On distingue plusieurs profils de Business Angels :

 L’ancien chef d’entreprise, le cadre supérieur ou le jeune retraité : leur fourchette d’investissement est souvent comprise entre 20K et 200 K euros par an.

 

 L’entrepreneur qui a précédemment créé son entreprise (et revendu quelques années plus tard) et qui peut investir des montants entre 50K et 500K euros. Ce type de Business Angels, quoiqu’en plus petit nombre, a tendance à se développer.

 

 Les Family offices : Ce sont les membres d’une même famille qui décident de part leur fortune ou leur activité, d'investir conjointement sur un même projet. Ils financent des levées de capitaux de 500 K€ à plusieurs millions d’euros.

 

 

top  business angel france

 

 

 

Les Business Angels sont susceptibles d’intervenir à tous les stades de la vie d’une entreprise mais la majorité investissent lors de la phase d’amorçage. Ils peuvent opérer individuellement avec leur fonds propres, mais sont souvent constitués en réseaux (ou clubs) pour améliorer leur efficacité et leur capacité d'investissement comme les Paris Business Angels.

 

Actuellement, les réseaux de Business Angels français sont fédérés autour de l’association France Angels. Regroupées, les Business Angels peuvent financer des levées de fonds comprises entre 50 et 500 K€ de capital risque. On estime qu’il existe actuellement 7 000 Business Angels en France.

Quels sont les TOP des Business Angels Français ?

Quels sont les TOP des Business Angels Français ?

 

Le plus connu pour ne citer que lui est le fondateur de Free, Xavier Niel qui a investi près de 25 M€ depuis septembre 2017 dans plus de 120 startups. L’homme d’affaires, qui est la 9e personne la plus riche de France, a fondé Iliad, le groupe français de télécommunications et créé Kima Ventures, un fonds d’investissement spécialisé dans les startups.

 

Kima Ventures a déjà effectué 433 investissements dans 378 entreprises innovantes dans le monde dont notamment la startup basée à San Francisco Gorgias, ou Payfit l’expert de la digitalisation des processus RH pour les PME ou encore le fabricant d’enceintes connectées Devialet.

 

Voici ce qu’est Xavier Niel : un magnat des télécoms d’une valeur de 6,7 milliards de dollars, et la 8ème personne la plus riche de France.

 

Il a également dépensé des centaines de millions de dollars de sa fortune personnelle pour essayer de transformer la culture d’entreprise en France et créer un foyer pour les jeunes entrepreneurs qui peuvent suivre ses traces.

 

Les plus grosses vagues : 50 millions de dollars pour une école de codage gratuite à Paris en 2013, et 300 millions de dollars pour le lancement de Station F, la plus grande pépinière d’entreprises au monde, en juin 2017. La station F couvre une superficie de la taille de six terrains de football américains et compte 1 000 startups travaillant sous un même toit.

 

Pierre-Edouard Stérin, couronné premier Business Angel de France par le classement d’Angel Square il a investi 40 M€ depuis septembre 2017 dans 12 startups. Cet investisseur de 45 ans fait figure d’exception aux côtés de ses pairs. Le fondateur du leader européen des coffrets cadeaux Smartbox est encore largement propriétaire de son entreprise (près de 85 % du capital).

 

On parle là d’une société qui a affiché 480 M€ de revenus en 2017 (+ 11 % en un an). Entrepreneur depuis 1999, Pierre-Edouard Stérin a dû passer par une vingtaine d’échecs avant de connaître le succès.

 

 

Pierre-Edouard Stérin

 

 

On peut citer également le niçois Fabrice Grinda, entrepreneur et investisseur professionnel basé à New York, il investit principalement dans les startups en amorçage. Depuis 2017 il a investi 43 M€ dans près de 125 startups. Cofondateur d’Aucland en 1999 (enchères en ligne revendu à Bernard Arnault pour 21 M€), de Zingy en 2001 (contenus pour mobiles vendus 86 M€ au groupe japonais For Side), d’OLX en 2006 (hébergeur de petites annonces en ligne), Fabrice Grinda estime avoir récolté « des millions d’euros de valeur de sortie », sans oublier les 86 M€ de gains comme Business Angel.

 

Un montant réinjecté dans près de 41 start-ups. Il a cofondé Beepi, plate-forme de vente et d’achat de véhicules d’occasion entre particuliers et Lofty (vente d’œuvres d’art en ligne) ou encore Rebagg (vente de sacs à main de luxe d’occasion).

 

Michaël Benabou, cofondateur de Vente Privée et fondateur de la Financière Saint-James a investi 8,5 M€ dans 25 startups. Ce Business Angel a aussi choisi de miser sur l’innovation, la technologie et les créatifs français. Alors que nous vivons une rupture technologique majeure, les entreprises dans lesquelles il investit sont réellement disruptives et créatrices d’expériences telles que Wemaintain, Tactical Adventure (studio de développement et d'édition de jeux vidéo créé en 2018) ou encore Chefing.

 

Thierry Petit, fondateur de Showroomprivé a investi 2,6 M€ dans 9 startups. Des entreprises comme Selency, Backmarket et Blablacar sont dans son portefeuille. Figure de l’écosystème entrepreneurial français, Thierry Petit est un Business Angel important du secteur numérique français.

 

Neuvième Business Angel français le plus actif selon le classement challenges 2016, il a notamment investi dans de nombreuses sociétés Internet et participe à leur développement : Avis de maman, TagCommander, Vinted, DoYouBuzz, Sigfox ou encore Talent.io. Au total, Thierry Petit a financé plus d’une quarantaine de startups dont onze principalement actives dans le milieu du e-commerce.

 

En mai 2015, il lance avec d’autres chefs d’entreprise du web le mouvement « Reviens Léon, on innove à la maison ! », afin d’inciter les entrepreneurs français expatriés à revenir innover en France. Thierry Petit fonde Look Forward, l’incubateur consacré à la mode et à l’innovation de showroomprive.com. Inauguré le 8 juin 2015 en présence d’Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du numérique, Look Forward sélectionne et incube chaque année une dizaine de startups dont l’objectif est de transformer la façon de produire, distribuer et consommer la mode.

 

 

Marc Simoncini

 

 

Marc Simoncini est une figure de proue de l’Internet français et maintenant européen, s’est fait connaître grâce à I-France et par la création de Meetic.fr le célèbre site de rencontre. Dès le milieu des années 80, il débute sa carrière et fonde sa première entreprise de services, Communication Télématique Bourgogne (CTB). Mais c’est grâce à internet que Marc Simoncini va faire fortune.

 

En 2001 il lance le site de rencontres Meetic qui rencontre rapidement un énorme succès. Comme avec I-France, Marc Simoncini a cédé la majorité de sa participation dans la société Meetic au groupe Match.com. Il a profité de ce capital pour investir dans des startups.

 

En 2010, il lance Jaïna Capital, un fonds d’investissement orienté startups innovantes, mais il est également actif dans le milieu de l'entreprenariat français puisqu'en 2011, il s’associe avec deux spécialistes du Net, Jacques Antoine Granjon et Xavier Niel pour ouvrir la première école dédiée aux métiers du Net, l’École européenne des Métiers de l’Internet.

 

Oleg Tscheltzoff, PDG de Fotolia et serial entrepreneur a investi dans une quarantaine de startups innovantes, dont de belles réussites. Le capital-investissement le connaît bien puisque sa startup, la banque d’images Fotolia a fait une levée de fonds de 120 M€ auprès du fonds américain KKR en 2012.

 

Fotolia qui a son siège à New York est implanté dans une quinzaine de pays et propose un catalogue de plus de 11 millions de photos, compte 80 000 contributeurs, 2 millions de membres et a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de près de 100 M$.

 

Oleg Tscheltzoff est également un Business Angel hyperactif. Il investit en électron libre aux côtés de Xavier Niel, Marc Simoncini, Jean Emile Rosenblum, Jacques-Antoine Granjon ou Jonathan Benassaya sur des projets portés par de jeunes entrepreneurs. On retrouve aujourd’hui son nom au capital de Dealissime, 2 Heures Avant, Leetchi, Architurn et Restopolitan.

 

 

Jacques-Antoine Granjon

 

 

Jacques-Antoine Granjon, actif depuis 2007, a investi près de 5 millions d’euros dans 30 startups. Icône des Business Angels avec Niel et Simoncini, le fondateur de Vente privée réinvestit régulièrement une partie de sa fortune dans les startups. À l’image de son entreprise qui se déploie de plus en plus à l’international, un tiers de ses participations sont à l’étranger. Il a commencé à investir dans les startups avant de devenir un acteur engagé de l’écosystème digital.

Quels sont les domaines les plus attrayants en France pour les Business Angels ?

Sans surprise, c’est le secteur des logiciels et services informatiques qui domine, vient ensuite le domaine du e-commerce. De nouveaux segments sont en pleine émergence et commencent à prendre une certaine ampleur, par exemple celui des biotechs (technologies médicales). On peut chiffrer cette belle croissance : 1400 créations d’entreprises par an entre 2015 et 2017 !

 

Malgré ces investissements les quelque 7 000 membres de France Angels, se sont montrés relativement attentistes sur l’année 2018. En effet, les montants investis ont accusé une baisse de 23 % par rapport à l’année précédente. Le nombre d’opérations est passé de 509, en 2017, à 455, soit un recul de 11 %.

 

Selon France Angel, ce recul des investissements est notamment provoqué par les mesures réglementaires et fiscales votées lors de la loi de finances 2018. Ce qui a eu pour conséquence de provoquer, au cours du premier semestre 2018, une baisse dans l’activité des Business Angels.

 

 

 

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