Biographie Mark Zuckerberg : de sa naissance à sa vie académique et professionnelle
Mark Elliot Zuckerberg, dit Mark Zuckerberg, est informaticien et chef d’entreprise américain. Il est né le 14 mai 1984 à White Plains, à New York. Il est le deuxième d’une famille de 4 enfants, nés d’Edward Zuckerberg, son père est dentiste et sa mère Karen Zuckerberg, psychiatre. Aux côtés de ses trois sœurs Randi, Arielle et Donna, il grandit à Dobbs Ferry (New York), une ville huppée, non loin de la rivière Hudson.
C’est au collège que Mark Zuckerberg apprend l’utilisation et la programmation des ordinateurs. À 11 ans, son père lui enseigne le langage de la programmation avec Atari Basic. Adward va plus loin en proposant au développeur de logiciels David Newmann de donner des cours privés à son fils. À l’âge de 13 ans, Mark Zuckerberg crée son premier réseau informatique au service de sa famille.
Baptisé Zucknet, ce réseau permettait aux ordinateurs de la maison et à celui du cabinet dentaire de son père de communiquer via l’application Ping, une version basique de la messagerie instantanée d’AOL, fondée en 1998. Dès son bas âge, il s’intéresse aussi au développement des jeux informatiques comme la version informatique de Risk et de Monopoly.
En 2004, Mark Zuckerberg lance la première mouture de Facebook en collaboration avec Dustin Moskovitz, Chris Hughes, Eduardo, etc. Daltonien, il ne voit que la couleur bleue normalement, c’est pourquoi il va mettre cette couleur en fond d’écran. Le succès de Facebook est immédiat dès son lancement. Si son accès a été progressivement ouvert au grand public, le site compte désormais près de 3 milliards d’utilisateurs actifs, dont 33 millions en France ; des chiffres impressionnants, qui font de Facebook le réseau social le plus visité au monde.
Mark Zuckerberg est actuellement PDG et président de Facebook, possédant 24 % des parts de sa société. En 2008, il défrayait la chronique pour être le plus jeune milliardaire dans le monde. Même si cette place est, pour l’instant, réservée à Kylie Jenner (selon Forbes), la fortune de Mark s’élève à 86,5 milliards de dollars américains. En 2015, quand le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, annoncent la naissance de leur fille, Maxima, les deux ont aussi annoncé la création de leur nouvelle entreprise philanthropique baptisée Chan Zuckerberg Initiative.
Mark Zuckerberg veut maintenir ses salariés en télétravail, même après la crise sanitaire
De plus en plus, le Coronavirus change le regard de plusieurs entreprises sur le télétravail. Mark Zuckerberg voit désormais l’avenir du réseau social en mode « télétravail ». L’entreprise compte maintenir ses salariés dans ce mode de travail, même après la crise sanitaire.
Jeudi dernier, l’entrepreneur d’une fortune de plus de 80 milliards de dollars est intervenu dans un live sur Facebook, où il expliquait à ses abonnés comment sa société compte convaincre une partie de ses employés d’adopter définitivement le télétravail. L’idée est d’intégrer cette méthode de travail dans les habitudes des collaborateurs pour que cela puisse perdurer après la crise sanitaire.
« À notre échelle, nous serons l’entreprise la plus avant-gardiste sur le télétravail. Nous devons le faire de façon réfléchie et responsable, nous le ferons de façon mesurée. Je pense qu’il est possible qu’au cours des cinq à dix prochaines années d’avoir presque la moitié des employés qui travaillent, de façon permanente, à distance », annonce Mark Zuckerberg.
Le PDG de Facebook envisage de prioriser le travail à distance sur les années à venir.
Ainsi, le chef d’entreprise et cofondateur de Facebook met son « gros pouce bleu » sur le télétravail. Actuellement, 95 % des salariés de ce site travaillent à distance. Cette situation risque bien de durer puisque « le coronavirus ne va pas disparaître avant longtemps ». Mark Zuckerberg annonce que 50 % de ses 48 000 employés pourraient exercer en télétravail, d’ici 5 à 10 ans, « peut-être plus dix que cinq », précise-t-il. L’objectif, d’ici une décennie, est que Facebook soit « l’entreprise la plus en avance au monde sur le télétravail ».
Selon les chiffres recueillis en interne, la moitié des employés s’estiment plus efficaces en télétravail. 20 à 40 % des salariés sont même intéressés par l’idée de travailler de chez eux de manière régulière. Les 50 % autres souhaitent rapidement retourner dans les locaux de l’entreprise après le confinement. Malgré tout, Mark Zuckerberg se voit très optimiste sur les bénéfices d’une telle approche. « Nous ne le faisons pas parce que des employés le réclament, mais parce que nous sommes là pour servir le monde, et notre communauté, et débloquer autant d’innovation que possible », a-t-il conclu.
Mark Zuckerberg : consolide sa place chez Facebook
Cela fait un an déjà que le réseau social de Mark Zuckerberg a annoncé le départ de certains membres du conseil d’administration, notamment Erskine Boxls et Reed Hasting. Susan Desmond-Hellmann a suivi, en octobre 2019, alors même qu’elle avait intégré le conseil d’administration en 2015.
Après ces départs, Mark Zuckerberg a organisé une réunion extraordinaire dans ses quartiers, à Hawaï. Selon le journal de Wall Street, le fondateur de Facebook envisagerait de faire le remaniement de son conseil d’administration, pour ainsi étendre son règne et reprendre le contrôle du conseil. L’objectif de cette réunion, désormais vieille de 7 mois, était d’analyser et définir les bonnes méthodes à adopter pour assurer la direction globale et correcte de cette entreprise devenue incontournable.
Fort d’une fortune à hauteur de plus de 80 milliards de dollars, Mark Zuckerberg se montre désormais plus dynamique et prompt à prendre de véritables décisions. L’actuel président et PDG du groupe pèse lourd. Dans le cadre de l’assise, il n’hésite pas à mesurer ses idées à celles d’anciens membres du conseil d’administration.
En raison de crise sanitaire liée au Covid-19, les changements au sein de l’organisation sont passés dans la stricte intimité. Pourtant, ce remaniement a, bel et bien, eu lieu entre février et mars derniers. Facebook n’a pas fait la fine bouche et a annoncé l’entrée de 4 nouveaux membres juste après le départ de 5 administrateurs pendant les 12 mois précédents.
Un tel remaniement pour une société de cette envergure fait nécessairement parler le public. Parmi les neuf membres présents en début 2019, il n’y en a plus que 4 en poste, Mark Zuckerberg (Président-Directeur Général), Sheryl Sandberg (directrice des opérations) et les deux premiers investisseurs de Facebook, Marc Andressen et Peter Thiel. Le jeune de 35 ans se serait, en effet, débarrassé des bouches critiques, dans l’optique de renforcer son hégémonie et d’étendre sa puissance au sein de cette société dont il est cofondateur depuis 16 ans.
Mark Zuckerberg s’entoure de nouveaux alliés en mars, dont Tracy Travis (directrice financière d’Estée Lauder) et Robert Kimmit (ex-sous-secrétaire du Trésor sous le règne de George W. Bush). Il y a un an, il avait également ajouté son ami Drew Houston, actuel PDG de Dropbox ainsi que Peggy Alford (ex-DAF de sa fondation).
Si Mark Zuckerberg s’est doté d’une véritable bulle humaine, Facebook mentionne le départ de Kenneth Chenault, ex-PDG d’American Express, qui avait rejoint le groupe en début 2018. Bien que son partenariat avec Berkshine Hathaway soit la raison officielle, plusieurs médias américains mettent en exergue des désaccords avec Mark Zuckerberg.
Mark Zuckerberg : Quand Thierry Breton le somme de payer ses impôts en Europe
Le Centre on Regulation in Europe a organisé une visioconférence ce lundi 18 mai. Au cours de la vidéo en direct, Thierry Breton n’a pas hésité à rappeler Mark Zuckerberg à l’ordre, le sommant de respecter ses obligations fiscales en Europe. « J’ai été patron moi-même et j’ai toujours dit à mes équipes : n’essayez pas de jouer aux plus malins. Payez vos impôts quand vous devez en payer », a souligné le commissaire européen au marché intérieur.
C’est au cours des derniers instants de cette vidéoconférence qui a duré plus d’une heure que Thierry Breton conseillé à Mark Zuckerberg « n’allez pas dans les paradis fiscaux. Payez vos impôts ! ». Ce membre de la Commission européenne compte aussi remettre les choses dans leurs contextes en précisant l’importance d’une concurrence juste et équitable. Ainsi, il demande au cofondateur de Facebook de « ne pas jouer au rôle de l’acteur dominant ».
Face à ses déclarations, Mark Zuckerberg s’est montré silencieux, comme embarrassé. Thierry Breton rajoute : « si vous comprenez les valeurs sur lesquelles se construit ce continent année après année, alors vous comprenez comment il faut se comporter ». Dans le même registre, il souligne la nécessité de mener un combat acharné contre les fake news. « Faites attention à la démocratie, anticipez, faites attention à la désinformation. Cela pourrait avoir un impact très négatif sur notre système », a-t-il ajouté.
La visioconférence s’est clôturée sans que le président-directeur général de Facebook ne puisse placer un seul mot. Cependant, les deux personnages ont mené des discussions relatives à l’influence de l’Europe en matière de régulation, soulignant que celle-ci est très souvent copiée dans le reste du monde.
Rappelons que Mark Zuckerberg considère la crise sanitaire comme une nouvelle opportunité, une belle occasion pour se reconstruire une notoriété, souligner l’importance de sa plateforme et sa fondation à but philanthropique, créée avec son épouse Priscilla Chan.
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